Hapkido

Hap Ki Do : art martial coréen

Le HapKiDo est un art martial coréen. Il signifie « La Voie des Energies Unifiées ». Il comprend un grand panel de techniques dynamiques : de respiration, de contrôle des articulations, d’immobilisation, de percussion pieds poings sur les points vitaux, de projection et balayage, de chute.
Les trois principes du Hapkido reposent sur la fluidité, l’harmonie et la circulation de l’énergie avec son partenaire.
Les valeurs fondamentales sont le respect, la fraternité, la loyauté, l’humilité, l’honnêteté, la justice et la persévérance.
Les principales figures coréennes qui ont contribué au développement du HapKiDo sont le Grand Me CHOI Yong Sul (1904 – 1986) souvent considéré comme le fondateur du HapKiDo et le Grand Me Ji Han Jae, élève du 1er, qui a apporté sa propre contribution en intégrant nombre de techniques de percussion de pieds.

Les origines

Me Choi Yong Sul

Dès son enfance, le fondateur CHOI Yong Sul fût initié au Daitō-ryūAikiJūjutsu au Japon par Sōkaku TAKEDA, dernier membre d’une famille traditionnelle samouraï. Très respecté et craint pour son incroyable facilité à projeter n’importe quel adversaire, Me TAKEDA Sokaku vécut entre deux époques : celles des combats à mort et l’ère moderne. Il fut à la fois un des premiers Maîtres d’arts martiaux au sens moderne du terme et un des derniers guerriers du Japon traditionnel. Il amena son art martial à un niveau inégalé, nourri par ses expériences de combats réels. Il a voué sa vie à l’enseignement des arts martiaux et notamment celui du Daitô­ryûAikiJûjutsu. Il s’agit essentiellement de techniques à mains nues orientées vers le contrôle du ou des adversaires. Il est également connu pour avoir rencontré Morihei Ueshiba, le fondateur de l’Aïkido, à Hokaido Asahikawa en 1915. Il forma d’autres Maîtres comme SAGAWA (voir le livre : Le Daitô¬-ryûAikiJûjutsu : 20 ans auprès du maître Sagawa). Pendant son long séjour au Japon, CHOI Yong Sul a grandi sous le nom d’emprunt japonais de YOSHIDA Tatujutu Asao.
En 1946, après 30ans d’apprentissage, CHOI Yong Sul retourne dans son pays natal, la Corée. La conjoncture de l’époque et les relations difficiles entre les deux pays le poussa à coréaniser le nom de son art martial. Le Hapkido est donc le Daitōryū coréen. D’ailleurs le Hapkiyusul (Hapkido traditionnel) signifie exactement la même chose qu’AikiJūjutsu. En 1951, CHOI Yong Sul créa une école ouverte à tous intitulée Yu Kwon Sul Hap Ki Dojang. Il enseignera le Hap Ki Do jusqu’à sa mort en 1986.

 

 

 

Robert FRAU
Responsable des Disciplines Associés de Ligue
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